Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort… » Mais parfois la cassure est tellement profonde que certaines blessures persistent. Il ne s’agit plus de vivre mais de survivre, de chercher vers où aller quand le seul fait de respirer fait mal.
La mélancolie s’installe dans le quotidien. Elle amplifie l’état de conscience. La sensibilité devient plus subtile. Ce qui ne signifie pas que la tristesse disparaît mais qu’elle s’apprivoise et qu’elle peut engendrer des énergies créatrices.
Lorsque la perception est altérée, se connecter au “monde réel» devient de moins en moins possible. L’onirisme et les fantômes font partie d’une nouvelle réalité. Tous les jours des portes s’ouvrent vers le monde de l’invisible. L’art est un des médiums qui permet de s’y connecter.
Au cours de ces deux dernières années, j’ai participé à des projets de résidence d’artistes au Japon. N’écoutant que le silence, entourée de cette nature luxuriante et inquiétante, j’y ai perçu un monde plus doux où la magie y était omniprésente.
Dans beaucoup de cultures et croyances (comme le chamanisme, le shintoïsme, l’animisme, etc.), l’humain célèbre le pouvoir de la nature et des esprits protecteurs.
Dans ce travail, je suis partie à la recherche de l’inattendu. J’ai pris le risque de me connecter à l’invisible, et de capturer des instants durant lesquels les limites entre le monde physique et spirituel se dissipent.
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