Le titre, tout trouvé, de cette série était celui d’une boîte de Kodachrome chinée elle aussi.
Réduire ces images.
Datées, trop exotiques, trop ailleurs.
Les dépouiller.
Ne garder qu’un lointain.
Des explorateurs en contemplation.
Presque des touristes.
Mes photographies ne sont pas finies.
Parcellaires, nichées dans les interstices du temps et des espaces mes images tendent à basculer vers un ailleurs. Celui que vous pourrez bien leur donner.
Je crée du manque en ne laissant que des traces.
Une perte qui nous permet de résoudre les images de notre vie, de nos pensées, de nos souvenirs.
Grâce à la photographie j’enregistre le monde. Un monde proche, lointain ou perdu.
De cette collecte je crée des corpus d’images dans lesquels je viens extraire des fragments. Des choix infinis à ajuster.
Pour se faire, je trahis tous les protocoles mis en place, je confonds projets et démarche.
Tendre à faire mieux sans jamais finir.
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